COP 22 : l’Afrique en première ligne contre le réchauffement climatique
Contrairement à de trop nombreuses idées reçues concernant le continent africain, ce dernier est engagé pleinement contre le réchauffement de notre planète. La prochaine Conférence sur le climat, la COP 22, se tiendra d’ailleurs au Maroc, à Marrakech, du 7 au 18 novembre.
Les pays africains sont et seront les plus impactés par les bouleversements climatiques. Ce continent, bien que fragile, entame un redressement économique illustré par son taux de croissance record depuis de nombreuses années. Pour autant, la croissance africaine des années à venir ne pourra pas se faire comme en occident, avec le seul appui des énergies fossiles.
Les Africains l’ont très bien compris et se tournent de plus en plus vers les énergies renouvelables, en particulier celles liées au soleil, une ressource abondante sur ce continent, comme l’analyse l’homme d’affaires congolais, Rodrigue Nguesso, dans une interview accordé à Afrique Nouvelles :
« Croire que le développement durable serait un luxe est une vision fausse de la réalité du développement (au sens global du terme). Par exemple, de mon point de vue, dépendre quasi exclusivement des énergies fossiles et des industries extractives est une stratégie risquée à long terme. Nous avons en Afrique la chance de bénéficier d’un climat très favorable, il faudra nécessairement accentuer notre envie de favoriser les énergies renouvelables (panneaux solaires, construction écologiques). «
La tenue du prochain sommet climatique au Maroc vient récompenser une importante dynamique, dans ce pays, en faveur de la protection de l’environnement et de la lute contre le réchauffement climatique. Elle ne doit pas faire oublier que d’autres pays africains, à l’instar du Congo ou de l’Algérie, agissent dans ce sens et que tous devraient s’y mettre, tant les enjeux climatiques concernent la globalité de la planète.