La justice française pour le halal à la cantine
C’est une affaire qui a fait coulé beaucoup d’encre, tant elle est au cœur des crispations identitaires et des inquiétudes des Français.
En effet, depuis l’année 2015, la ville de Chalon-sur-Saône, dans le département de Saône-et-Loire (Bourgogne-Franche-Comté), avait supprimé les plats de substitution pour les enfants qui ne mangent pas de viande de porc.
Une décision prise par le maire de la ville, Gilles Platret, au nom du respect de la laïcité et contre le fanatisme islamiste.
Ce choix n’a pas été au gout de la Ligue de Défense judiciaire musulmane (LDJM) qui a porté plainte et demandé l’interdiction de cette suppression considérée comme étant «illégale» et «discriminante», car elle représenterait une «violation de la liberté de conscience et de culte».
Une position qui a été confirmée par la justice française, via le tribunal administratif de Dijon, qui a fait annuler lundi 30 août la décision de la mairie. Selon les magistrats qui ont pris cette décision, la positon de la ville «méconnaissait l’intérêt supérieur de l’enfant».