Algérie : 257 morts dans le crash d’un avion militaire
L’Algérie a décrété trois jours de deuil national après qu’un avion militaire se soit écrasé près de la base aérienne de Boufarik, causant la mort de 257 passagers, principalement des militaires ainsi que des membres de leurs familles.
La semaine dernière, l’Algérie a été plongée dans un drame national après le décès prématuré de 257 militaires. L’avion qui les transportait, un Iliouchine IL-76, s’est abîmé peu de temps après son décollage de l’aéroport de Boufarik, commune de la wilaya de Blida en Algérie, située à 14 km de la ville de Blida et à 35 km d’Alger. L’appareil assurait un vol entre Boufarik – qui abrite une importante base militaire – et les villes de Tindouf, (sud-ouest) et Béchar (ouest).
Le général Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre algérien de la Défense et chef d’état-major de l’armée, a immédiatement ordonné la mise en place « d’une commission d’enquête afin de déterminer les circonstances de l’accident ».
Au lendemain des faits, le président algérien Abdelaziz Bouteflika a décrété trois jours de deuil national. Cet accident est la pire catastrophe aérienne – civile ou militaire – survenue en Algérie, et la quatrième la plus meurtrière dans le monde depuis 20 ans.
Ce n’est pas la première catastrophe aérienne que subit l’Algérie. En effet, en février 2014, 77 personnes, là aussi des militaires et membres de leurs familles, avaient péri dans l’accident d’un Hercules C-130, appareil de transport de l’armée algérienne, qui s’était écrasé alors qu’il survolait le mont Fortas, près d’Oum El Bouaghi, à 500 kilomètres d’Alger. Une personne avait survécu à ce terrible accident. Après les faits, le ministère de la Défense avait tout bonnement attribué l’accident aux mauvaises conditions météorologiques ce jour là.