Café de Rome : un arbitrage devant le Cirdi
Stéphane Citreci, patron de Resort Co Invest Abidjan (RCI-A), le propriétaire du complexe hôtelier Café de Rome qui a été détruit en 2015 à Abidjan sur décision du gouvernement ivoirien dans le cadre de son projet de Marina, réclame la somme de 40 millions d’euros (26.238.303.358.07 Fcfa) comme dommages et intérêts.
L’affaire a été portée par le propriétaire devant le tribunal arbitral du Cirdi (Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements) à Paris. Rsort Co Invest Abidjan a choisi l’avocate parisienne Danyèle Palazo-Gauthier pour les représenter dans ce dossier. Selon la Lettre du Continent, une première audience s’est tenue en mai dernier. Elle s’est focalisée sur la compétence ou non de ce tribunal pour juger de l’affaire.
Car les avocats de la Côte d’Ivoire du cabinet américain Arent Fox « ont invoqué le fait que Stéphane Citreci n’avait pas expressément désigné le Cirdi dans les clauses contractuelles comme la juridiction vers qui se tourner en cas de litige ».
Selon notre source, cet argument a été battu en brèche par le collège d’avocats de RCI-A mené par Danyèle Palazo-Gauthier. Cette affaire est la première à faire comparaître la Côte d’Ivoire devant le tribunal du Cirdi.