L’irresponsabilité civile lors de la crise sanitaire
Pendant que tout le monde se plaint de la crise et de sa durée qui semble indéterminée, quelques-uns ne se rendent toujours pas compte du danger et du rôle qu’ils peuvent jouer dans la gestion de cette crise.
Depuis le début du confinement, l’Etat a pris des mesures sanitaires importantes afin de réduire la propagation du virus. La mise en place de ces dispositions nécessite un certain respect de la part des citoyens pour que l’objectif initial se concrétise. Malgré toutes les alertes ainsi que le contrôle renforcé, quelques individus restent indifférents, d’autres déclarent que la crise n’est qu’un complot ou un mythe.
Ainsi, à Paris, près d’un millier de personnes se sont rassemblées en mémoire du jeune sénégalais Lamine Dieng, décédé lors de sa confrontation avec la police il y a treize ans. Ce rassemblement a eu pour objectif de dénoncer la violence policière et mettre fin à l’injustice commise par les autorités.
La police de la préfecture avait interdit toutes sortes de manifestations pour plusieurs raisons parmi lesquelles le risque d’accélération de la propagation du virus. Les rassemblements constituent un climat favorable pour la propagation du virus dont la maladie se transmet en gouttelettes, déclare « Yazdan Yazdanpanah » le chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Bichat, à Paris.
Bien que les manifestations sont considérées comme un droit légitime de chaque individu désirant exprimer sa liberté, elle doivent se soumettre aux contextes et aux circonstances qui s’avèrent particulières. L’humanité traverse une période critique et compliquée qui implique la responsabilité des autorités et également celle des citoyens.