Contre le Bayern, Paris devra être d’attaque
Le club bavarois s’estime en mesure de battre le PSG ce mardi en quart de finale retour de la Ligue des champions. Un avertissement pour l’équipe francilienne appelée à changer d’approche, au risque de passer un soir compliqué sur ses propres installations.
Pour le Bayern Munich, il n’y a qu’une issue possible pour ce deuxième acte de la C1 l’opposant au PSG : une élimination du club parisien. Le club allemand vise une huitième couronne continentale, la deuxième de suite, et n’entend pas se laisser intimider par quelque adversaire que ce soit. Et son handicap du match aller (défaite à Munich 2-3 par Paris) ne change rien à cette ambition. Durant toute la journée de ce lundi, les Munichois l’ont rappelé de diverses façons dans les médias. En conférence de presse d’avant-match, Thomas Muller l’a laissé entendre à la suite de son coach, Hansi Flick qui se dit convaincu de pouvoir sortir le PSG de la compétition. Dans des propos rapportés par la presse française, Joshua Kimmich lui, a également abondé dans le même sens, ajoutant que son équipe était la meilleure sur le terrain au match aller.
Le Bayern arrogant ?
De l’arrogance, du courage ou de l’assurance ? Les propos des Bavarois n’ont pas manqué de faire réagir sur la toile. Principalement du côté parisien où les supporters appellent leur club à faire taire ce Bayern un tantinet irrespectueux. La communication de l’équipe allemande irrite à Paris d’autant plus qu’elle devient répétitive. Dès les tirages au sort de ce tour qualificatif, les joueurs munichois avaient en effet lancé les hostilités à travers les réseaux sociaux, convaincus de passer l’obstacle parisien. Et à l’aune d’une manche retour pour laquelle ils partent défavorisés au plan comptable, l’optimisme s’est semble-t-il démultiplié.
Le PSG dont le coach se dit outsider, va devoir donc répondre présent sur le terrain à ce défi. Il devra surtout gommer certains aspects de son jeu du match aller marqué par l’abandon du ballon à l’équipe hôte. Un plan de jeu qui aurait pu lui coûter cher sans un Keylor Navas transformé pour l’occasion en un mur infranchissable. Les plus taquins auraient même parler de mur de Berlin, tant le gardien costaricien a mis échec les assauts répétés de l’attaque adverse. Sans faire du tout pour l’attaque, Paris devra donc être davantage en contrôle. D’autant plus que le Bayern n’a pas l’intention de déroger à sa philosophie de jeu, malgré les offensives de Neymar et Mbappé très suicidaires pour lui, il y a huit jours.