France : Hollande violemment attaqué par Sarkozy
L’ancien président de droite a récemment dit tout le mal qu’il pensait de son successeur à travers des termes particulièrement crus.
C’est peu dire que Nicolas Sarkozy et François Hollande ne passeraient pas leurs vacances ensemble. Le premier en l’occurrence ne porte guère son successeur au palais de l’Élysée dans le cœur. Et il n’a d’ailleurs pas hésité à le faire savoir.
L’ancien patron du parti Les Républicains (LR) a en effet déclaré, en marge d’une rencontre avec des députés du parti de droite mardi 19 septembre 2023, « mépriser » Hollande, selon des propos rapportés au journal Le Parisien par des participants.
« Ce n’est pas que je le hais, mais je le méprise », a-t-il notamment asséné, non sans critiquer le physique du concerné. Sarko, 68 ans, apprécierait également peu de voir Hollande d’une année son aîné, prendre du poids.
Attaques frontales
Il lui aurait par conséquent fait remarquer aussi souvent que possible. « T’as pas pris un kilo ? », aurait lancé Sarkozy à son tombeur à plusieurs reprises. Une question à laquelle ce dernier aurait répondu un jour : « Pourquoi tu dis ça ? ». « Parce que c’est vrai », aurait renchéri l’ancien ministre de l’Intérieur.
Les déclarations rapportées de l’ex-chef de l’État à l’égard d’une autre personnalité de son rang pourraient paraître surprenantes au regard de leur violence crue. Elles n’en restent pas moins typiquement « Sarkozystes ».
Il s’illustre par ailleurs depuis la sortie récente de son nouveau livre « Le Temps des combats », par des attaques frontales envers des adversaires et surtout la justice accusée de s’acharner contre lui.
Inimitié réciproque
Cela dit, François Hollande non plus n’est pas fan de son prédécesseur. Il n’a ainsi pas hésité à critiquer récemment sa prise de position à tendance pro-Poutine dans la guerre russo-ukrainienne. Mais jamais le physique n’a été un point de discussion. Contrairement à Sarkozy qui semble-t-il, ne digère toujours pas leur passation du pouvoir.
« Je pense que ça s’est vu. Puisque je l’avais accueilli à sa voiture et il ne m’a pas raccompagné. Je l’ai démodé ? Mais on ne peut pas dire à François Hollande qu’il ait démodé qui que ce soit », a-t-il déclaré en mars dernier en marge d’une commission d’enquête parlementaire sur l’indépendance énergétique de la France.
« Je ne vais pas me livrer à une forme de petit pugilat. Le match est terminé. C’est regrettable pour l’un, satisfaisant peut être pour l’autre », lui a répondu Hollande plus tard.